La guerre des navigateurs Web
Ils sont les maitres d’Internet sans qui le Web n’existerait pas. Les navigateurs web sont quatre ou cinq à se partager la Toile. De l’historique Internet Explorer au surdoué Chrome en passant par l’illustre Firefox, l’exclusif Safari ou encore l’inconnu Opéra, les versions se succèdent et la bagarre fait rage pour le plus grand bonheur des utilisateurs. En se basant sur le nombre de pages visités sur ces logiciels, StatCounter nous en apprend un peu plus sur les tendances du marché.
Jusqu’à la fin des années 2000, la vie était plutôt paisible pour Internet Explorer, le logiciel créé par Microsoft. Mozilla Corporation a lancé Firefox quelques années plus tôt et est déjà bien en place mais reste dans l’ombre d’IE malgré des failles qui s’agrandissent. Et ce n’est pas Opera d’Opera Software qui peine à décoller, ni Safari, l’exclusivité d’Apple qui vont assombrir son horizon. Début 2009, la terre a tremblé dans le monde des navigateurs web. Le géant Google choisit de lancer son bébé avec la naissance de Chrome, un navigateur sensé être bien plus rapide que ceux déjà en place.
En France, en Avril 2012, Internet Explorer détenait encore 35,9% de part de marché quand Firefox disposait de 28%, Safari 12% et Chrome déjà 20,6% après trois ans et demi d’existence. Un peu plus d’un an plus tard, en Décembre 2013, Chrome a pris la main sur ses concurrents en France avec 30% de parts de marché, juste devant Internet Explorer 23,9%, Firefox qui perd également du terrain avec 23,1%, mais sans influer sur Safari qui continuer de grappiller des points sur les Mac pour atteindre 16,8%. En Juin dernier, le mastodonte de Google possède presque un tiers du marché français (31,4%) tandis qu’IE continue sa descente aux enfers (21,5 %) et passe même derrière Firefox (22,5%) mais reste devant le logiciel à la boussole (17,9%).
Un constat qui se reflète au niveau européen puisque sur le Vieux continent, Chrome est passé de 19,3% de parts de marché en Avril 2012 à 31,6% en Juin 2014 alors qu’Internet Explorer a fait le chemin inverse de 38,2% à 21,3% sur les mêmes périodes. Mozilla ne connait pas le descente vertigineuse du navigateur historique mais passe de 25,9% en Avril 2012 à 19,6% en Juin 2014 tandis que Safari, malgré l’arrivée de Chrome sur les machines Apple, continue sa progression passant de 11,8% à 19,5%, juste derrière le « Renard de feu ».
Et que dire du constat mondial ? En Octobre 2014, Chrome a conquis, pour la première fois, la majorité du marché des navigateurs web avec 51,31%. Internet Explorer quant à lui ne possède désormais plus que 21,31% des parts, devant Firefox avec 18,77%, Safari 5,13% et Opera 1,4%.